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Révision des listes électorales : Ces situations qui font douter de la sérénité du processus
La révision des listes électorales, dans le cadre de l’élection présidentielle de 2020 au Togo, a pris fin dans la journée d’hier lundi 2 décembre 2019. Alors que le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) Ayassor Tchambakou annonce une forte mobilisation au cours du processus, des observateurs avisés parlent d’un fiasco.
Pour ces observateurs, la date de révision des listes électorales doit être encore prorogée en raison des divers problèmes constatés au cours de l’enrôlement qui a duré 4 jours seulement. Ces raisons évoquées font état du dysfonctionnement des machines, l’insuffisance des kits, il y a eu 5700 kits pour toute l’étendue du territoire togolais.

« Le choix opéré par le gouvernement togolais et la CENI a pour conséquence l’éloignement des CRV des populations à l’instar de Botokou dans Wawa1 ou le candidat à la révision doit parcourir 14 km pour atteindre le CRV le plus proche. Dans le CRV EPP Dikamé dans Agoè 4, sur environ 500 candidats à la révision, seul une centaine a pu faire l’opération du fait qu’il n’y a qu’un seul kit dans ce centre », a déploré le Centre de Promotion de l’Etat de Droit et de la Gouve

rnance Equitable (CEPREDGE).

Et d’ajouter : « Dans de le CRV centre EPP Bè-kpota Atchantimé, le groupe électrogène n’a jamais fonctionné, obligeant les populations à retourner à leurs maisons ».

Ces désagréments sont relevés dans plusieurs zones sur toute l’étendue du territoire togolais, notamment dans la commune de Vo 1 où l’opération n'a débuté que le samedi 30 décembre alors que la Commission électorale nationale indépendante a annoncé le début du processus vendredi 29 novembre 2019.

Par conséquent, nombreux sont ces citoyens togolais qui n’ont pas pu se faire enregistrer à cause des mêmes problèmes rencontrés lors de l’enrôlement des électeurs dans le cadre des législatives en décembre 2018, également lors des locales en juin de cette année.

Encore de la « pagaille » selon certains leaders d’opinion qui estiment que tout est fait sciemment pour enregistrer moins d’électeurs, surtout que le gouvernement togolais, dans ce désir de verrouiller le processus électoral, a opté pour une révision électorale au lieu d’un recensement tel que souhaité par la classe politique de l'opposition et des organisations de la société civile.

Le Centre de Promotion de l’Etat de Droit et de la Gouvernance Equitable (CEPREDGE) souhaite que le gouvernent togolais et la CENI prorogent la date de révision des listes électorales d’au moins 5 jours et de faire en sorte que les Kits de l’opération soient plus près des populations.

Nicolas K