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Le portrait de la Dame Hémisphère en juillet 2024
Le portrait de la Dame Hémisphère enflamme l’imagination et captive les esprits. Son regard perçant, empreint d’une gravité conservatrice, et sa prestance imposante évoquent une force insondable, oscillant entre fascination et effroi. Ceux qui s’estiment puissants—accompagnés de leurs épouses—se trouvent soudain incapables de franchir le seuil du théâtre Qui me veut, comme si le visage de la Dame Hémisphère érigeait une barrière invisible. À l’intérieur, un mystère s’opère, les aspirant vers un spectacle auquel personne ne résiste.
La scène vibre dans un chaos fiévreux : des clameurs fusent, des sifflets éclatent, taxis et motos se faufilent dans une ville en ébullition. Puis, dans une accélération vertigineuse, la Dame Hémisphère surgit, hurlant des slogans qui dispersent la foule. Je l’observe, happé par sa présence énigmatique. Elle dévoile un concept inédit, une mise en scène où chacun tient un rôle inattendu, porté par une partition singulière.
Lorsque la soirée touche à sa fin, sa voix grave résonne, faisant trembler les murs du théâtre et glacer le sang des spectateurs. Pris d’un frisson irrépressible, hommes et épouses s’élancent vers la sortie, libérant la salle dans une fuite précipitée. Pourquoi ? Deux phrases, lancées avec une intensité troublante, scellent le mystère : “Qui me veut ?” et “Je suis là !” Son pouvoir demeure intact, insaisissable, et l’histoire continue de nous hanter.