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Mali–La Cedeao aboie, Assimi Goïta et son gouvernement passent

Les Chefs d’Etats de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) réunis à Abuja pour le 62ème sommet de l’institution, ont ordonné aux autorités maliennes de relâcher les 46 « soldats ivoiriens » avant janvier 2023 sous peine de sanction. Mais depuis cette sortie de la CEDEAO que certains diplomates trouvent contre-productive, le gouvernement malien reste stoïquement silencieux.

« Quelle mouche les a piqués ? », s’est exclamé un diplomate africain quand il a lu le compte-rendu de la dernière réunion des Chefs d’Etats de la CEDEAO à Abuja, particulièrement l’ordre intimé aux autorités de la transition au Mali de libérer les « soldats ivoiriens » au risque de subir des sanctions en cas d’inexécution. Il a ensuite ajouté qu’il est curieux de voir quels types de sanctions la CEDEAO pourrait entériner dans ce dossier qui, à son avis, ne peut connaître qu’un dénouement concerté et amiable.

Les Chefs d’Etats de l’institution ouest-africaine ont visiblement un autre agenda dont les motivations sont pour le moment inconnues. Et depuis cet ultimatum, toute l’opinion africaine et internationale est tenue en haleine par les autorités maliennes qui n’ont fait aucune réaction officielle.

Ce mercredi 08 Décembre 2022, le Gouvernement de transition du Mali a tenu son Conseil des ministres au Palais de Koulouba sous la Présidence du Colonel Assimi Goïta, Chef de l’Etat et en présence du Premier Ministre Choguel Kokalla Maïga qui vient de reprendre fonction, après s’être fait soigné d’un accident vasculaire cérébral.

A la lecture du communiqué sanctionnant ce Conseil des ministres N°2022-51/SGG, aucune mention de cet ultimatum de la CEDEAO à l’endroit du Mali. Un silence très éloquent qui peut être perçu comme une réponse à un non évènement.




Togo-Assassinat de Moufidou Idrissou : 4 ans après, l’auteur du meurtre court toujours les rues
08 décembre 2018 – 08 décembre 2022. Cela fait 4 ans déjà, jour pour jour, que le jeune Moufidou Idrissou (12 ans) a été froidement abattu à Togblékopé (banlieue-nord de Lomé) par des éléments des forces armées. Mais depuis rien. L’auteur de ce meurtre court toujours les rues.

Alors qu’elle demandait le report du scrutin législatif prévu le 20 décembre 2020 et exigeait des réformes pour des élections équitables et transparentes, la Coalition des 14 annonçait deux grandes manifestations publiques qui devraient se tenir les 8 et 18 décembre 2020. Mais déjà le 6 décembre, le ministre de l’Administration territoriale a publié une déclaration les interdisant, invoquant le « très haut risque de graves troubles à l’ordre public ».

Le jour-j, le 8 décembre donc, tous les coins stratégiques de la ville de Lomé ont été bouclés par la soldatesque du régime armée jusqu’aux dents. La répression a été violente. Et à Togblékopé, Moufidou Idrissou en a fait les frais. Le jeune apprenti-mécanicien de 12 ans qui ne faisait même pas partie des manifestants, a été froidement abattu dans l’atelier de son patron. Une vidéo qui avait fait le tour des réseaux sociaux a confirmé la thèse d’un assassinat.

Plusieurs fois, les organisations de défense de droits humains ont haussé le ton pour que les responsabilités de cet assassinat soient situées. Le gouvernement pour sauver la face a donc ouvert une enquête. Mais quatre ans après, toujours pas de conclusions, comme pour tant d’autres crimes commis sous ce régime soixantenaire.

L’auteur de ce crime crapuleux dont on ne connaitra jamais “officiellement” le nom, court toujours et librement les rues. Le régime RPT-UNIR compte sur l’oubli des Togolais pour étouffer définitivement cet énième crime de sang.

C’est vraiment triste pour ce pays.

 

 

Mali–La Cedeao aboie, Assimi Goïta et son gouvernement passent