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Difficile de comprendre nos dirigeants en Afrique francophone !

Cette dame en photo s’appelle Pulchérie Édith Gbalet. C’est une activiste, présidente d’une organisation de la société civile en Côte d’Ivoire. Sous Alassane Dramane Ouattara, elle fait déjà deux fois la prison, rien que pour ses opinions. C’est quand-même curieux non ?

En août 2020, elle fait partie des voix qui s’étaient élevées pour s’opposer au projet de troisième mandat du Prédisent Ouattara. Cela lui coûtera 08 mois de prison, simplement parce qu’elle a appelé à une marche pacifique contre cette volonté du président ivoirien de rallonger son séjour dans le fauteuil présidentiel.

Récemment, le 03 août, alors qu’elle revenait de Bamako, elle a été cueillie net à l’aéroport pour être conduite à la préfecture de police. Elle ne regagnera son domicile que de lendemain, mais son passeport sera confisqué. Le 22 août, alors qu’elle fut rappelée pour retirer son passeport, cela finira par une garde à vue, et semble-t-il, elle sera présentée ce jour au parquet.

Comment peut-on expliquer un acharnement pareil et un tel harcèlement de la part d’un régime dirigé par un octogénaire qui est censé, à cet âge, incarner la sagesse, la maturité d’esprit qui doit laisser couler les valeurs humaines au sein de la masse?

Quelle gloire, ou j’allais dire où est l’héroïsme d’un dirigeant s’il est autant porté par le désir aussi lâche de balancer ses propres enfants dans la case prison, non pas parce qu’ils ont posé des actes réellement délictueux ou des crimes, mais pour leurs opinions qui s’opposent à ses actions à lui ?

Que comprennent nos dirigeants de la notion de leadership qui exige d’eux un minimum de détachement et une attitude bienveillante à l’égard des âmes qu’ils sont appelés, par devoir, à conduire ?

Ont-ils réellement conscience que la première richesse de leur pays reste les hommes et femmes qui le meublent et qu’ils ne peuvent réussir à développer leur pays qu’en les valorisant vraiment ?

Vraiment étonnant, en ce 21ème siècle, que nos dirigeants soient encore dans cette posture propre aux petits messieurs!

Luc Abaki

 

 

Difficile de comprendre nos dirigeants en Afrique francophone !