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Togo-Ghana-Faure Gnassingbé de nouveau exhorté à rouvrir les frontières

Leader ghanéen et expert en gestion de projet, Dr Donald Agumenu a adressé ses salutations fraternelles au gouvernement et au peuple togolais alors que le Togo célèbre ses 62 ans d’indépendance, tout en exhortant le Chef de l’Etat Faure Gnassingbé à lever les restrictions frontalières avec le Ghana.

À en croire le ghanéen, malgré que le président Nana Akufo-Addo a annoncé le 25 mars dernier la réouverture de tous les frontières terrestres et maritimes, le gouvernement togolais n’a pas encore ouvert ses frontières.

Dr Agumenu a fait appel au leadership de Faure Gnassingbé de profiter de cette célébration spéciale du 62e anniversaire pour “réexaminer la situation sécuritaire et les protocoles de santé publique aux points d’entrée du Ghana et du Togo afin de faciliter la libre circulation des personnes et des biens, en particulier des commerçants le long de cet axe”.

“La libre circulation des personnes, des biens et des services devrait être ancrée sur le continent malgré les barrières existantes”, a-t-il déclaré, soulignant que les dirigeants du Ghana et du Togo devraient être à l’avant-garde des relations bilatérales plus profondes, car les deux nations partagent des valeurs et des cultures.

« Il ne fait aucun doute que Covid-19 a créé des barrières politiques, commerciales, de santé publique et technologiques plus profondes au sein des États membres, des blocs régionaux et sur le front mondial », a-t-il martelé.

Il a également exhorté le peuple togolais à profiter de cette occasion spéciale pour “faire le bilan du chemin parcouru jusqu’ici et démystifier ce qui nous sépare en tant que continent et ce qui nous unit en tant que peuple”.

Selon Dr Agumenu, cette journée spéciale devrait réveiller l’esprit de grande réunion de famille des familles distinctes dont les liens de sang sont à cheval entre le Ghana et le Togo.

« Il y a des familles éparpillées le long des lignes frontalières, une partie au Togo et une autre partie au Ghana. Dans le même ordre d’idées, les habitants de l’État de Ga au Ghana ont des traces et des liens ethnographiques particuliers avec les habitants d’Aneho au Togo. On ne peut pas non plus contester l’évolution étymologique de certains noms Akan du Togo. Toutes ces traces de liens de sang doivent aboutir à une grande réunion de famille. Cela nous maintenait ensemble en tant que peuple avant l’avènement des frontières artificielles », a-t-il soutenu.

Agumenu a finalement rendu un vibrant hommage à tous les fils et filles du Togo qui ont contribué de diverses manières au maintien de 62 ans d’État.

Sur le plan musical, il a mentionné Bella Bellow, Mabah, Afia Mala, Fifi Rafiatou, Ita Jourias, Agboti Yao et d’autres comme des icônes qui devraient être célébrées pour leur dextérité et leur ingéniosité à mettre la musique et la culture togolaises sur la carte mondiale de reconnaissance.
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Message du MPL-ABLODEVIWO au peuple Togolais pour le 62e anniversaire de la proclamation de l’indépendance du Togo


Conformément à la sagesse populaire de chez nous qui nous enseigne que « si tu ne sais pas où tu vas, saches d’où tu viens », avant de souligner les significations de la célébration en ce jour du 62e anniversaire de l’indépendance du Togo, plus précisément de la proclamation le 27 avril 1960 de l’indépendance du Togo acquise deux ans plus tôt à la faveur du référendum du 27 avril 1958, il convient d’abord de situer l’événement célébré dans son contexte historique.

En effet, la proclamation de l’indépendance du Togo, « Ablode » en éwé, est l’heureux aboutissement de la lutte la plus héroïque et la plus glorieuse menée par le peuple togolais contre toute forme d’oppression coloniale ou tyrannique nationale, sous la dynamique du « Mouvement Ablode », rassemblant les partisans des partis politiques CUT et JUVENTO et certains syndicalistes, qui seuls étaient appelés « Ablodewiwo » jusqu’à la proclamation de l’indépendance du Togo. Le sens originel du mot éwé « Ablode » est en français « Liberté », comme attesté dans la Bible en éwé datant de la fin du 19e siècle, avant que le mot « Ablode », devenu le slogan du « Mouvement Ablode », ne signifie aussi en français « indépendance ». C’est le Père de l’indépendance du Togo lui-même qui donna un nouveau sens au terme « Ablodeviwo » en proclamant en éwe à la fin de sa proclamation officielle de l’indépendance du Togo durant les toutes premières minutes du 27 avril 1960 qu’à partir de ce moment, tous les togolais sont devenus des « Ablodeviwo », c’est-à-dire en français des « enfants de l’indépendance », des « enfants de la liberté », et donc que le peuple togolais est devenu à partir de 0 heure du 27 avril 1960 les « Ablodeviwo », c’est-à-dire en français « le peuple de l’indépendance », ou « le peuple de la liberté », ou encore « le peuple pour la liberté », cette « liberté » inscrite en lettres d’or dans la devise du Togo : « travail, liberté, patrie ».

C’est pour actualiser dans la vie politique togolaise actuelle cette proclamation du « peuple togolais » comme le « peuple pour la liberté », c’est actualiser et porter à son achèvement le programme génial d’actions présenté par le Père de l’indépendance togolaise devant l’Assemblée Nationale togolaise le 27 avril 1960 que des admirateurs du Père de l’indépendance togolaise et des passionnés de ce programme génial d’actions et du programme tout aussi génial d’actions panafricaines proposé par le savant Cheikh Anta Diop dans son livre programmatique « les fondements économiques et culturels d’un état fédéral d’Afrique Noire » datant également de 1960 ont fondé le 9 février 2018 le parti politique dénommé « Mouvement du Peuple pour la Liberté (MPL) », qui est une autre traduction en français de terme historique éwé « Ablodeviwo », dont le slogan est « le Togo, un seul peuple, une seule famille », et dont le Père Fondateur et le Président National est le Professeur Pascal Kossivi Adjamagbo.
Si le 62e anniversaire de la proclamation de l’indépendance du Togo est « un grand jour » pour tous les togolais proclamés « Ablodeviwo » par le Père de l’indépendance togolaise, il l’est donc d’une manière spéciale pour les togolais et togolaises rassemblés dans le « MPL-ABLODEVIWO ».

Malheureusement, le bilan des 62 ans de la proclamation de l’indépendance du Togo, qui au lendemain de son indépendance avait la réputation de « Nation Pilote », selon le titre d’un livre de l’historien Robert Cornevin, et dont l’ambition assignée par leur hymne national à tous les togolais et togolaises est de devenir « l’or de l’humanité », est peu reluisant, notamment en comparaison avec les trois pays voisins du Togo que sont le Ghana, le Bénin et le Burkina Fasso.

Conformément au conseil de la sagesse populaire de chez nous qui nous exhorte « à ne pas faire d’un lieu de chute un lieu où on se couche », malgré le statu quo politique depuis plus d’un demi-siècle qui est incontestablement ruineux pour le « pays de nos aïeux », tant sur le plan politique, économique, social et moral, malgré l’actualité déconcertante du COVID et de la vie de plus en plus chère, les vœux les plus chers du MPL-ABLOEVIWO à tous les togolais et togolaises proclamés « Ablodeviwo » par le Père de l’indépendance du Togo est qu’ils refusent de se résigner au découragement, qu’ils rallument inlassablement « la flamme de Ablode », « la flamme de l’indépendance », « la flamme de la liberté », qu’ils mettent en œuvre avec persévérance, intelligence et créativité les exhortations d’une actualité brûlante du Père de l’indépendance togolaise devant l’Assemblée Nationale le 27 avril 1960, notamment en vue de l’unité nationale et de la prospérité par le travail, pour que l’indépendance proclamée le 27 avril 1960 se transforme réellement de cette manière en « indépendance accomplie », pour que notre « Ablode » proclamée par le Père de l’indépendance togolaise devienne enfin de cette manière « Ablode Gbadja », et enfin pour ré-enchanter de cette manière harmonieuse et laborieuse le rêve du Père de l’indépendance togolaise, le rêve de la liberté et de la liberté accomplie, le rêve de ABLODE, ABLODE GBADJA !!!

Professeur Pascal Kossivi Adjamagbo
Président National du Mouvement du Peuple pour la Liberté (MPL-ABLODEVIWO)
Lomé, le 27 avril 2022
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Togo / Suppression de la TVM : L’autre grosse comédie gouvernementale

La Taxe sur les Véhicules à Moteur (TVM) aux catégories de véhicules de transport de marchandises et de personnes à usage commercial a été suspendue en début de semaine dernière. Cette mesure signée conjointement par le ministre de l’Economie et des Finances, Sani Yaya, et celui des transports routiers, aériens et ferroviaires, Affoh Atcha-Dedji, a pour objectif, nous assure-t-on, d’atténuer

« l’impact de l’inflation constatée sur les activités de transports des marchandises et de personnes».

Pour le gouvernement, cette mesure s’inscrit dans la continuité des actions déjà entreprises par le gouvernement dans le but d’amoindrir le choc de la hausse des prix de produits pétroliers dont les coûts ont connu une hausse à la pompe le 29 mars dernier. A côté des privations qu’endurent des millions de Togolais, cette mesure est une goutte d’eau dans un océan de précarité où ils continuent de se débattre, de désespoir.

Sur huit millions d’habitants, on se demande combien de Togolais utilisent des véhicules de transport de marchandises, au point d’atténuer l’impact de l’inflation constatée sur les activités de transports des marchandises et de personnes. Une poignée de Togolais, si ce n’est un nombre insignifiant. Les vrais enjeux sont ailleurs.

Le gouvernement peut être fier de rouler dans la farine les citoyens, au moment où des dirigeants de pays voisins posent des actes vraiment concrets pour pallier la précarité. D’aucuns nous diront que la suppression de la TVM devrait toutefois coûter à l’État togolais près de 2 milliards FCFA en recettes fiscales. Une nullité, comparativement aux dizaines de milliards injectés par des pays comme le Sénégal, la Côte d’Ivoire ou le Ghana qui, non seulement luttent contre la vie chère, mais encore réduisent le train de vie de leur gouvernement respectif.

L’exécutif togolais lui n’a trouvé rien de mieux que supprimer une TVM dont la majorité de Togolais n’ont que faire. Le plus paradoxal est que la fameuse TVM est seulement suspendue au profit des catégories de véhicules de transport de marchandises et de personnes à usage commercial. Ces véhicules censés rentabiliser leurs déplacements sont épargnés aux dépens des citoyens qui n’utilisent leurs véhicules que pour leur déplacement. C’est le monde à l’envers. Mais c’est ainsi que va le Togo des Gnassingbé.

Source : Le Correcteur

 

 

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