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Crise russo-ukrainienne : Quand nos panafricains se font l’avocat du diable

De nombreux panafricains se réjouissent de la crise russo-ukrainienne actuelle, y voyant une attaque contre les Occidentaux, leurs anciens colons. Beaucoup vont plus loin en cherchant même à justifier cette attaque, dont Vladimir Poutine lui-même n’a pas encore réussi à convaincre son peuple.

En effet, des milliers de Russes ont commencé à manifester à Moscou, Saint-Pétersbourg et dans d’autres grandes villes russes depuis le 24 février 2022, jour de la énième attaque russe contre son voisin, l’Ukraine.

Par conséquent, des milliers de manifestants russes, y compris des journalistes, font chaque fois l’objet d’arrestation, quel que soit leur âge. Comme Ilya Valeryevich Yashin, un responsable du gouvernement local, le président du Conseil des députés du district municipal de Krasnoselsky de la ville de Moscou a déploré la détention des enfants de 11, 9 et 7 ans le 2 mars dernier.

Il est surprenant de voir les panafricanistes plaider pour Vladimir Poutine qui n’arrive pas à mettre fin aux manifestations contre son attentat en Ukraine par ses propres compatriotes.

Ces nous Africains qui comprenons mieux la “nécessité” ou les raisons de cette guerre plus que les Russes qui sont dans les rues ou les proches de Poutine qui ont du mal à s’exprimer contre leur patron ?

La fille du porte-parole du président Vladimir Poutine, Dmitri Peskov, Elizaveta Peskova, s’est publiquement opposée à l’attaque de la Russie contre l’Ukraine en publiant un statut sur Instagram en russe : “Non à la guerre”. Le slogan était le principal chant utilisé par les manifestants pour s’opposer à l’invasion russe de l’Ukraine. Le poste aurait été partagé par sa mère Katerina Peskova.

Le père de Peskova, Dmitri Peskov, a toutefois justifié les actions de la Russie auprès des médias.

Elizaveta Peskova, 24 ans, a publié “HET BOЙHE” – “non à la guerre”, avec un fond noir sur son compte Instagram selon une capture d’écran largement diffusée

Francis Scarr, journaliste numérique senior à la BBC, a également évoqué la publication de Peskova dans un tweet.

Peu de temps après que Scarr ait publié la capture d’écran, la journaliste du Washington Post Mary Ilyushina a déclaré qu’elle l’avait finalement retiré.

Si nous supposons que cela s’est produit après que les comptes des femmes ont probablement été piratés, pourquoi ne l’ont-elles pas nié lorsque cela a été diffusée par les médias ?

Pour la majorité des militants africains qui cherchent à nourrir leurs positions en croyant aux médias de propagande du gouvernement russe basés en Amérique ou en France, plusieurs journalistes français et américains, à l’origine des documentaires qui tentent de prouver “le nazisme” du régime ukrainien, ont démissionné de leurs postes quelques jours après le fameux attentat


Nous ferons mieux de nous concentrer plutôt sur nos politiques en Afrique, au lieu de nous contenter de l’Occident ou de la Russie comme moyen de sauver ce continent qui ne fait qu’enrichir ses partenaires. La Russie sous Vladimir Poutine n’est pas un exemple à suivre pour les Africains qui souffrent de la corruption, du népotisme ou des dictateurs.

Partout où il y a des violations des droits de l’homme, nous, Africains, devons tous être unis pour les condamner. Jusqu’à présent, rien ne prouve que la Russie accomplira un miracle pour les peuples d’Afrique après avoir réussi à tenir au respect les puissances occidentales. S’il en est ainsi pour le bois vert, qu’en sera-t-il du fagot de bois sec ?

 

 

Crise russo-ukrainienne : Quand nos panafricains se font l’avocat du diable