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La France aux abois en Afrique : Les bourdes de Macron et de Le Drian précipitent la fin de son hégémonie…

Rien ne va plus du tout entre la France et le Mali, pas plus que l’ombre de cette métropole de l’hexagone qui a toujours plané sur ses anciennes colonies de l’espace francophone d’Afrique, n’ait encore de teneur réelle. Pour cause, depuis l’arrivée du jeune Macron au palais de l’Élysée en 2017, lui et son équipe dirigeante n’ont cessé de multiplier des ratés dans leurs prises de position sur les dossiers politiques concernant ces pays.

Alors que lors de son tout premier voyage en Afrique, notamment à Ouagadougou en 2017, Emmanuel Macron avait semblé dire qu’il n’entendait plus entretenir les traditionnelles relations incestueuses que son pays a toujours développées avec certains dirigeants véreux du continent, sa gouvernance, jusqu’aujourd’hui, démontre littéralement le contraire. L’époux d’Élisabeth Macron semble être le dirigeant français qui s’est le plus ingéré, maladroitement et malheureusement sans gangs, dans les dossiers politiques en Afrique Francophone.

D’abord au Tchad, il adoube et fait installer le fils de Deby comme successeur de ce dernier à la suite de l’assassinat camouflé de celui-ci. Un vrai coup d’État qu’un pays des droits de l’homme et de la démocratie comme la France a initié et validé sans bruit ni résistance de l’Union Africaine qui s’est vu contrainte d’accepter, de guerre lasse, le fait accompli.

En revanche, au Mali, dès l’instant où les autorités de ce pays semblent échapper à l’emprise de la France et font des choix politiques audacieux qui sont d’un autre ordre, Macron, Le Drian, ministre des affaires étrangères ainsi que Florence Parly, ministre des armées, montent sur leur ergo et se muent en donneurs impénitents de leçons à ce pays. Invectives, menaces, insultes, représailles et même tentative de négociations… L’équipe Macron a tout essayé avec Goïta et son premier ministre Choguel Maïga sans réussir à les perturber ni les dévier de la trajectoire qu’ils se sont tracée dans l’intérêt bien compris du peuple malien.

Du coup, de par leur intégrité et leur droiture, ils ont plutôt réussi l’effet inverse qui consiste à troubler sérieusement la quiétude des autorités françaises et même de prendre de l’ascendant sur elles. La conséquence, c’est qu’ aussi bien le Président Macron que ses deux ministres, versent désormais dans l’incohérence, dans des combines et mesquineries avec certains chefs d’État, notamment de la CEDEAO sans pour autant obtenir gain de cause.

Les lourdes sanctions inhumaines et illégales, infligées au peuple malien ont produit un effet inverse qui consiste à créer une farouche solidarité des peuples africains autour de la cause des maliens.
Ainsi, la France, de façon progressive et quasi certaine, perd la main et entraîne dans sa chute, beaucoup de présidents complices de ses jeux dangereux pour la vie et le sort des citoyens d’Afrique.

En témoignent justement les coups d’État qui ont eu lieu tour à tour en Guinée tout comme au Burkina Faso malgré toutes les gesticulations de la France au Mali. En témoignent également le ton libre et les permanentes dénonciations à travers médias traditionnels et réseaux sociaux, des manquements, ratés, combines que multiplie la France de Macron sur le sol africain, notamment francophone.

A cette allure, l’on est bien fondé à parier que l’hégémonie française en Afrique est en voie d’une extinction certaine dans ses anciennes colonies d’Afrique. Ceci est d’autant plus vrai qu’une conscience nouvelle est en train d’émerger au sein de l’opinion, les langues se délient et affirment une vraie vision pour les pays de l’espace francophone du continent.

Les dirigeants actuels qui ont souvent commis cette monumentale erreur de s’acoquiner avec cette France pour maintenir leurs peuples dans une permanente servitude, sauront-ils se ressaisir à temps? La question reste posée et il leur appartient d’en donner la réponse qui sied.

Autrement, s’ils ne changent pas de cap pour s’adapter à l’état mental actuel de leurs peuples qui aspirent profondément à l’affranchissement et à l’autodétermination, le risque pour eux de se faire emporter par le violent vent de la conscience nouvelle, vraiment en poupe ces dernières années, devient de plus en plus évident programmant ainsi leur fin définitive. Que ceux qui ont vraiment des oreilles entendent!

Luc Abaki

 

 

La France aux abois en Afrique : Les bourdes de Macron et de Le Drian précipitent la fin de son hégémonie…