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05 février 2005 – 05 février 2022. Cela fait 17 ans jour pour jour que l’ancien chef d’Etat togolais, feu Gnassingbé Eyadema a tiré sa révérence. Cette année, en raison de la Covid-19, un sobre programme a été concocté pour, dit-on, « vénérer » la mémoire du Général.

Dans un communiqué pondu par le ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et du Développement des territoires, ce vendredi 04 février 2022, une prière musulmane est prévue à 13 heures dans les mosquées des chefs-lieux des préfectures du pays.

Dimanche 06 février, une prière chrétienne dans les églises et temples des chefs -lieux de préfectures pour la même intention.

Cette année, il n’y aura pas de veillée le 4 février, ni de célébration publique au palais de congrès de Kara le 05 février, comme cela était de coutume.

Mais le plus surprenant dans le communiqué du ministre Boukpessi, c’est le qualificatif de « père de la nation » qu’on accorde au feu Général Gnassingbé Eyadema qui a dirigé le Togo d’une main de fer pendant 38 ans jusqu’à sa mort.

Or dans les manuels d’Histoire du pays, le Togo n’a qu’un seul et unique « père de la nation ». Et c’est bien le père de l’indépendance, le premier président légitime du Togo, Sylvanus Olympio.

Le Togo aurait-il finalement « deux pères de la nation » ? S’agit-il seulement d’un oubli de la part du ministre Boukpessi, récemment promu ministre d’Etat ? Il faudrait vraiment qu’on situe les Togolais sur le véritable “père” de leur nation.

 

 

Togo-Eyadema est mort, vive Eyadema