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Togo-Séna Alipui donne son avis après la première réunion du CPC

Les travaux du Cadre permanent de concertation (CPC) entre acteurs politiques ont démarré le vendredi 21 janvier 2022 à Lomé. L’Union des forces de changement (UFC) y est représenté par le député Séna Alipui. Celui-ci, à l’issue de la première rencontre, est revenu sur l’importance du dialogue.

Le Cadre permanent de concertation est une instance politique créée le 18 janvier dernier. Des partis parlementaires et extraparlementaires, des députés indépendants s’y sont retrouvés le vendredi dernier au ministère de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et du Développement des territoires, pour une première prise de contact à l’issue de laquelle le troisième vice-président de l’Assemblée nationale s’est prononcé.

En effet, selon Séna Alipui, « Le dialogue comme le disait le président ivoirien Félix Houphouët Boigny, c’est l’arme des forts, ceux qui arrivent à faire passer les intérêts généraux avant les intérêts particuliers », enchaînant que c’est un outil « adopté comme méthode de travail pour discuter de toutes les questions qu’elles soient politiques, socio-culturelles », entre autres…

« Nous sommes donc satisfaits que ce jour (vendredi 21 janvier 2022, NDLR), nous sommes partis d’un cadre qui était temporaire (6 mois) à un cadre permanent. Nous voyons que les partis politiques ont compris que plutôt que de prendre le dialogue comme un médicament, ça devient maintenant un aliment, quelque chose que nous allons utiliser tous les jours de façon permanent pour aborder et régler les différents problèmes que notre pays a, pour faire de notre pays un pays fort et un pays émergent à l’horizon 2030 », ajoute-t-il.

Ce cadre de l’Union des forces de changement « déplore l’absence des partis qui n’ont pas répondu à l’appel parce que les absents ont toujours tort ». Et de justifier : « Quand on participe, les contributions qu’on apporte permettent de faire progresser les situations ».

L’Alliance nationale pour le changement (ANC), la Dynamique Monseigneur Kpodzro (DMK), notamment, n’étaient pas à l’ouverture des travaux du CPC.

Togo-Deux prisonniers politiques retrouvent leur liberté

Les nommés Henri Adadé et Charles Anoumou, des militants de l’opposition, arrêtés en 2018 dans le cadre des manifestations de la Coalition des 14 partis politiques (C14), jugés et condamnés, sont désormais libres après qu’ils ont purgé leurs peines.

Le premier est vendeur de bois, estampillé militant de l’Union des démocrates socialistes du Togo (UDS-Togo). Ce père de trois enfants a été arrêté à Lomé en décembre 2018 au cours d’une caravane de la C14. A l’époque, ce regroupement d’une partie importantes des partis politiques de l’opposition demandait le report des élections législatives tenues cette année-là.

Henri Adadé, après quelques jours de garde-à vue dans les locaux du SRI, est jugé et condamné à 4 ans de prison ferme pour « troubles aggravés à l’ordre public ». Il a été jugé sans son avocat.

Le second, interpellé en novembre 2018 dans la capitale togolaise, fait face à la même accusation. Le Tribunal correctionnel de Lomé l’a condamné à 5 ans de prison.

« Malgré le fait que certains manifestants arrêtés au cours de cette période ont été libérés sur recommandation de la feuille de route de la CEDEAO qui a enjoint les autorités togolaises de libérer les manifestants politiques arrêtés, ces deux n’ont pas été libérés. Ils viennent de recouvrer la liberté après avoir purgé la totalité de leurs peines », rappelle le confrère Togoscoop.

 

 

Togo-Séna Alipui donne son avis après la première réunion du CPC