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Dr Agbéyomé Kodjo : “Le martyr que souffre le Peuple malien nous interpelle tous car victime de la duplicité de nos partenaires”

ADRESSE A LA NATION ET A L’AFRIQUE DU PRESIDENT LEGITIME DU TOGO, SE DR GABRIEL AGBEYOME MESSAN KODJO

Mes Chers Compatriotes,

Togolaises et Togolais,

Chers Panafricanistes et Amis du Togo,

Le Grand Éveil planétaire suit merveilleusement son cours et aucun peuple aujourd’hui sur Terre n’accepte plus la confiscation de sa Souveraineté sous quelque prétexte que ce soit et par qui que ce soit. En cela, la date du 14 janvier 2022 restera gravée dans les annales de l’histoire politique contemporaine du monde et surtout de l’Afrique comme celle du Réveil du Berceau de l’Humanité en vue de la Renaissance Africaine.

C’est bien cet élan de Liberté, de Dignité et de Souveraineté des peuples qui a présidé le 22 février 2020 au Togo la révolution électorale et pacifique ayant consacré l’Alternance politique à travers les urnes. Toutefois la Souveraineté du peuple réaffirmée avec un taux de participation de 73,63% offrant au Peuple togolais une si belle victoire que la dictature néocoloniale cinquantenaire avec la complicité de la France tente de confisquer pour continuer l’œuvre de prédation et de violation massive des droits de l’Homme.

Rien, absolument rien ne peut justifier la prise en otage permanente du Togo et de son peuple, et jusqu’au bout les Patriotes togolais de tous horizons doivent mutualiser leurs énergies et lutter âprement pour la reconquête cette année 2022 de notre Souveraineté confisquée et l’effectivité de l’Alternance politique à la tête de la Terre de nos Aïeux.

Mes Chers Compatriotes,

Togolaises et Togolais,

Chers Panafricanistes et Amis du Togo,

Le martyr que souffre le Peuple malien nous interpelle tous car victime de la duplicité de nos partenaires. Car voilà un grand pays, avec une grande histoire et ses hommes valeureux, et qui a marqué l’histoire de l’humanité des siècles durant, qui est devenu le théâtre à son corps défendant, l’enjeu des terroristes regroupés en plusieurs factions qui sèment la mort. Lesdites factions livrent le pays à tous les trafics et en assurant la partition avec des zones interdites mettant en mal la souveraineté nationale.

Intervenant avec l’opération Serval pour aider l’État malien à recouvrer’ sa souveraineté, la France et ses alliés collaborent avec le Mouvement populaire de libération de l’Azawad (MPLA), un mouvement sécessionniste armé pour des raisons que nul ne peut comprendre. Ce choix stratégique fut dénoncé par de hauts fonctionnaires de l’administration française qui en ont fait les frais. Plus de huit ans de présence n’ont pas suffi pour éradiquer le mal, pacifier le pays et le réunifier, sans oublier, la détresse quotidienne des familles frappées par un deuil ou l’enlèvement d’un ou de plusieurs de leurs membres.

Même les dernières consultations électorales avant les coups de force qui eurent lieu dans ce pays n’ont pas couvert l’ensemble du territoire national. Maintenant que les autorités maliennes trouvent d’autres partenaires stratégiques notamment la Fédération de la Russie pour aider les Forces armées maliennes (FAMA) à éradiquer les foyers terroristes afin d’assurer l’unité du pays avant de nouvelles consultations électorales, on observe ici et là, des agitations et des injonctions de toutes natures avec des sanctions illégales et une surenchère de menaces tous azimuts au point où l’on peut se demander si ces agitateurs en habit de messie aiment plus le Mali que les Maliennes et les Maliens. Trêve de comédie et de cynisme !

La CEDEAO et l’UEMOA s’y mêlent, et édictent des sanctions sans fondement juridique et contre même les intérêts de certains États membres pour asphyxier le Peuple malien et le retourner contre les autorités de la transition. Je rappelle ici que le Sénégal contrôle 60% du trafic maritime du Mali, ce qui prouve en toute logique que le réel décideur de toutes ces mesures scélérates et inhumaines se trouve en dehors de la zone ouest africaine en dehors de la CEDEAO.

La démonstration de force des forces vives maliennes le 14 janvier 2022 est une belle leçon de légitimité opposable à ceux qui se cachent derrière cette belle expression consubstantielle à la démocratie pour assouvir leur dessein funeste.

Je tiens ici à exprimer mes vives félicitations à la DMK Mali, aux Patriotes togolais et à tous les Panafricanistes qui ont répondu massivement le 14 janvier 2022 à l’appel des autorités maliennes, et lance un vibrant appel à toutes les bonnes volontés éprises de Liberté, de Dignité et de Souveraineté des peuples, aux Patriotes de tous horizons et à tous les Panafricanistes de par le monde à manifester massivement partout dans le monde le 22 janvier 2022 leur solidarité au peuple frère du Mali, au Peuple togolais et à l’Afrique dans notre lutte pour la Souveraineté des peuples d’Afrique.

Mes Chers Compatriotes,

Togolaises et Togolais,

Chers Panafricanistes et Amis du Togo,

Vous et moi, et l’ensemble des panafricanistes, nous sommes les briseurs d’un système déshumanisant, injuste au service des intérêts d’une caste hideuse, tentaculaire aux ramifications internationales faisant des besoins de nos masses populaires, une préoccupation marginale.

Le combat pour l’autodétermination, la justice et la vérité des urnes que nous menons n’a pour seul unique objectif que le respect de la souveraineté de notre peuple, et le refus du jeu de nos partenaires dont l’objectif essentiel est la préservation de leurs intérêts et la convoitise de nos ressources naturelles. La démocratie et le respect des droits de l’Homme qu’ils abhorrent sur leurs pavillons respectifs ne sont en réalité que des leurres pour des esprits naïfs.

Le cas du Togo est particulièrement édifiant en la matière. Voilà un groupe d’ambassadeurs occidentaux représentant la France, l’Allemagne, les USA, l’UE et le système des Nations unies regroupés sous la bannière du G5, témoin de la tragédie du Peuple togolais, des graves dérives en matière de gouvernance et de violation des droits de l’Homme au quotidien, et qui sont conscients de l’Alternance advenue le 22 février 2020, mais se rendent complices d’un pouvoir prédateur coutumier de viles contorsions et de mensonge ; et collaborent avec ce régime de faussaires au mépris des droits des peuples, et dans la violation des droits constitutionnels du candidat qui ayant de façon magistrale remporté le scrutin. Sans avoir violé les dispositions du code électoral a contrario de l’usurpateur, mais contraint de vivre caché pour échapper à la mort, dans l’indifférence des vedettes et grands défenseurs des droits de l’Homme, et aussi de la CEDEAO, un organisme qui aura négativement contribué à maintenir le Peuple togolais dans la servitude des décennies durant. Au fil des années, cette CEDEAO aura montré qu’elle n’est qu’un instrument au service de la domination néocoloniale.

L’exemple du scrutin du 22 février 2020 est assez illustratif. Acculé à la suite de la publication par le Gouvernement légitime du Togo et la DMK du narratif sur ledit scrutin, le représentant de la CEDEAO fut obligé de me confier que Faure Gnassingbé est le choix de la communauté internationale au détriment de celui de la vérité des urnes. Vérité que confirme un autre candidat selon lequel Faure Gnassingbé malgré sa défaite est illégalement et sans légitimité installé dans le fauteuil présidentiel depuis des lustres et qu’il faut en plus des élections, envisager autre chose pour mettre fin à cette forfaiture interminable.

C’est pourquoi le Gouvernement légitime du Togo et la DMK sont résolus et déterminés à faire rétablir la vérité des urnes et à réaliser l’Alternance conformément au choix souverain du Peuple togolais le 22 février 2020. Cette volonté doit être soutenue par tous les républicains et les démocrates sous peine de s’inscrire dans une démarche de folie en se leurrant que demain les résultats électoraux refléteront la volonté du peuple. La politique de la répartition des suffrages en dehors des urnes continuera de prospérer avec la force brute et la corruption.

Et c’est à ce titre que je lance un vibrant appel à la mobilisation générale des forces vives de la Nation pour soutenir le Peuple malien dans son combat panafricain pour la libération du continent notamment l’Afrique subsaharienne des forces prédatrices qui se trompent d’époque.

De l’avis d’un diplomate de renom d’une puissance internationale, le pouvoir togolais est illégitime mais nos entreprises collaborent avec lui. Le G5 qui a pris sur lui la gestion du contentieux électoral depuis le 14 mai 2021 est resté muet jusqu’à ce jour tandis que les suites de la rencontre du 09 décembre 2021 du Gouvernement légitime du Togo et de la DMK avec les autorités de l’UE à Bruxelles sont attendues avec la perspective d’échanges directs entre les usurpateurs et les vrais détenteurs de la légitimité populaire.

C’est dans ce contexte que nous sommes saisis d’une réunion du Cadre permanent de concertation (CPC), un autre gadget créé, tiré des décombres des CPDC de triste souvenir, pour rassembler l’ensemble des acteurs politiques convoqués par le pouvoir de fait de Lomé sur un ordre de jour inconnu. Il faut que ça cesse dans notre pays la doctrine célèbre de feu Charles Pasqua, un homme politique français qui a l’habitude de dire, je cite : « quand on est emmerdé par une affaire, il faut susciter une affaire dans l’affaire et si nécessaire une autre affaire dans l’affaire jusqu’à ce que personne ne comprenne plus rien ». Les Togolais sont lucides et savent ce qu’ils veulent, la restitution de la victoire du peuple volée honteusement dans l’indignité au vu et au su du monde entier.

Non la politique incarnée par Jacques Foccart en Afrique et au sud du Sahara au lendemain des indépendances est révolue car le monde a profondément changé et l’éveil des consciences une réalité tangible sous tous nos cieux.

Reprenons notre responsabilité de Bâtisseurs infatigables, pionniers d’un nouvel humanisme sur un chemin combien difficile ô combien exaltant pour que renaisse l’Afrique afin que puisse émerger glorieusement dans un avenir très proche le Togo « Or de l’Humanité ». J’y crois fermement et je nous y convie tous.

L’Éternel, Dieu de l’Univers se tient debout à nos côtés !

Vive la Souveraineté des peuples, vive l’Alternance politique dans un monde multipolaire !

Vive la Liberté, vive le Togo !
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Togo-Deux prisonniers politiques retrouvent leur liberté


Les nommés Henri Adadé et Charles Anoumou, des militants de l’opposition, arrêtés en 2018 dans le cadre des manifestations de la Coalition des 14 partis politiques (C14), jugés et condamnés, sont désormais libres après qu’ils ont purgé leurs peines.

Le premier est vendeur de bois, estampillé militant de l’Union des démocrates socialistes du Togo (UDS-Togo). Ce père de trois enfants a été arrêté à Lomé en décembre 2018 au cours d’une caravane de la C14. A l’époque, ce regroupement d’une partie importantes des partis politiques de l’opposition demandait le report des élections législatives tenues cette année-là.

Henri Adadé, après quelques jours de garde-à vue dans les locaux du SRI, est jugé et condamné à 4 ans de prison ferme pour « troubles aggravés à l’ordre public ». Il a été jugé sans son avocat.

Le second, interpellé en novembre 2018 dans la capitale togolaise, fait face à la même accusation. Le Tribunal correctionnel de Lomé l’a condamné à 5 ans de prison.

« Malgré le fait que certains manifestants arrêtés au cours de cette période ont été libérés sur recommandation de la feuille de route de la CEDEAO qui a enjoint les autorités togolaises de libérer les manifestants politiques arrêtés, ces deux n’ont pas été libérés. Ils viennent de recouvrer la liberté après avoir purgé la totalité de leurs peines », rappelle le confrère Togoscoop.

Togo-La CENI se cherche de nouveaux membres

Un appel est lancé et destiné au renouvellement de la quinzaine de membres de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

C’est Yawa Djigbodi Tségan, la présidente de l’Assemblée nationale, elle-même qui a lancé l’appel le jeudi 20 janvier 2022.

La Commission électorale nationale indépendante comprend au total dix-sept (17) membres. A raison sept (7) qui proviennent de la majorité parlementaire, autant de l’opposition parlementaire. Deux (2) membres représentant les citoyens alors qu’un (1) émane de la collectivité publique.

Pour postuler, les candidats doivent remplir les conditions suivantes : une demande adressée à la présidente de l’Assemblée nationale; une copie légalisée ou un duplicata de certificat de nationalité togolaise et un casier judiciaire ; un certificat médical délivré par un médecin datant de moins de trois mois ; un curriculum détaillé accompagné de documents justificatifs ; une lettre de recommandation du parti politique extraparlementaire ou de l’organisation de la société et une photo d’identité et une photocopie de la carte nationale d’identité.

La date butoir pour la clôture du dépôt des dossiers est fixée au mercredi 23 février prochain.

Togo / Litige foncier à Akato Avoémé : Dépossédée de ses terres, la collectivité Avoussou lance une bouteille à la mer…

La collectivité Avoussou broie du noir face au litige foncier qui l’oppose à la famille Massémé. Tout allait tant bien que mal entre ces deux collectivités condamnées à vivre en bonne intelligence sur les 93 hectares situés à Akato Avoémé. Problème, fort d’on ne sait quelles méthodes, la famille Massémé, à la base propriétaire de 39 des 93 hectares, se voit aujourd’hui attribuer les 54 autres hectares qui ont de tout temps appartenu à la collectivité Avoussou. Une situation qui vient pousser dehors tout un village pourtant originaire du Togo, contrairement à la famille Massémé dont les ancêtres ont des origines étrangères. Face à cette impasse sans nom, la collectivité Avoussou ne laisse pourtant pas de faire confiance au droit, à la justice togolaise, et à Faure Gnassingbé. Pour une sortie de crise aussi salutaire qu’efficace.

Le torchon brûle entre la famille Avoussou et la famille Massémé dans la localité Akato Avoémé (située au sud-ouest de la ville de Lomé, près de la frontière Togo-Ghana). Le litige foncier opposant les deux familles en est la raison. Face à la presse le 22 janvier dernier, les membres de la collectivité Avoussou ont exprimé leur désarroi devant les décisions judiciaires qui favorisent la famille Massémé, dont les ancêtres viennent pourtant de l’étranger, mais qui se retrouve aujourd’hui propriétaire des 93 hectares d’Akato Avoémé. Une décision qui dépossède par la même occasion la famille Avoussou dont les 54 hectares ont été reconnus comme siens depuis mai 1998 par les autorités togolaises de l’époque.

La décision de la Cour suprême qui confie les 54 hectares restants à la famille Massémé, contrairement à une première décision rendue et qui reconnaît la possession de ces hectares à la famille Avoussou, vient ainsi mettre en porte-à-faux tout un village aujourd’hui sommé de plier bagage. « Depuis longtemps, il y avait eu une décision de la Cour suprême qui attribue 39 hectares à la famille Massémé, et la famille Avoussou occupe les 54 hectares restants. Mais aujourd’hui, nous nous rendons compte qu’il y a encore une seconde décision de la Cour suprême qui confie les 54 hectares restants à la famille Massémé. Alors que la collectivité Avoussou est originaire d’Akato Avoèmé, mais actuellement ils sont sans village et sans trône royal », a déclaré Hégnon Komlanvi, Porte-parole de la famille Avoussou qui précise que « les 54 hectares restants englobent le village et le trône royal de la collectivité Avoussou ».

Entre sursis et lotissement des terrains

Les 54 hectares aujourd’hui refusés à la famille Avoussou sont pourtant les mêmes qui ont fait l’objet de procès en 2011, et ont été reconnus comme étant ceux de la famille Avoussou, et les 39 autres comme étant ceux de la famille Massémé. Si la situation semble compromise, il existe pourtant un sursis à exécution de l’arrêt n°58/17 rendu le 29 mars 2017 en date du 19 novembre 2021.

Ce sursis, censé calmer les esprits et faire cesser les manœuvres inavouables, a été royalement ignoré par la famille Massémé qui, à en croire Hégnon Komlanvi, « continue d’entraver la justice, de faire des ventes, des constructions sur le terrain, ce que nous déplorons ». « Après la décision de la cour suprême, les familles Massémé ont passé au lotissement de tout le village, y compris la maison royale.

La collectivité Avoussou doit plier bagage actuellement, bien qu’ils soient Togolais. Elle ne sait même pas où aller, c’est là nos soucis », se désole le porte-parole qui interpelle « le chef de l’État, notre instance judiciaire, de bien voir cette situation pour rendre une décision correcte ».

D.K.M.

Source : Le Correcteu

 

 

Dr Agbéyomé Kodjo : “Le martyr que souffre le Peuple malien nous interpelle tous car victime de la duplicité de nos partenaires”