× HOmE STuDIO    Equipment    Digital Media    License ARTISTS    L'accord acoustiq    More Artists ARCHIVE SToRE CONTACT
Sound Rêve Studio - Recording, Mix, mastering and more!

 

 

 

 

 

ARCHIVE


 

 

Togo-Deux prisonniers politiques retrouvent leur liberté

Les nommés Henri Adadé et Charles Anoumou, des militants de l’opposition, arrêtés en 2018 dans le cadre des manifestations de la Coalition des 14 partis politiques (C14), jugés et condamnés, sont désormais libres après qu’ils ont purgé leurs peines.

Le premier est vendeur de bois, estampillé militant de l’Union des démocrates socialistes du Togo (UDS-Togo). Ce père de trois enfants a été arrêté à Lomé en décembre 2018 au cours d’une caravane de la C14. A l’époque, ce regroupement d’une partie importantes des partis politiques de l’opposition demandait le report des élections législatives tenues cette année-là.

Henri Adadé, après quelques jours de garde-à vue dans les locaux du SRI, est jugé et condamné à 4 ans de prison ferme pour « troubles aggravés à l’ordre public ». Il a été jugé sans son avocat.

Le second, interpellé en novembre 2018 dans la capitale togolaise, fait face à la même accusation. Le Tribunal correctionnel de Lomé l’a condamné à 5 ans de prison.

« Malgré le fait que certains manifestants arrêtés au cours de cette période ont été libérés sur recommandation de la feuille de route de la CEDEAO qui a enjoint les autorités togolaises de libérer les manifestants politiques arrêtés, ces deux n’ont pas été libérés. Ils viennent de recouvrer la liberté après avoir purgé la totalité de leurs peines », rappelle le confrère Togoscoop.

Togo-La CENI se cherche de nouveaux membres

Un appel est lancé et destiné au renouvellement de la quinzaine de membres de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

C’est Yawa Djigbodi Tségan, la présidente de l’Assemblée nationale, elle-même qui a lancé l’appel le jeudi 20 janvier 2022.

La Commission électorale nationale indépendante comprend au total dix-sept (17) membres. A raison sept (7) qui proviennent de la majorité parlementaire, autant de l’opposition parlementaire. Deux (2) membres représentant les citoyens alors qu’un (1) émane de la collectivité publique.

Pour postuler, les candidats doivent remplir les conditions suivantes : une demande adressée à la présidente de l’Assemblée nationale; une copie légalisée ou un duplicata de certificat de nationalité togolaise et un casier judiciaire ; un certificat médical délivré par un médecin datant de moins de trois mois ; un curriculum détaillé accompagné de documents justificatifs ; une lettre de recommandation du parti politique extraparlementaire ou de l’organisation de la société et une photo d’identité et une photocopie de la carte nationale d’identité.

La date butoir pour la clôture du dépôt des dossiers est fixée au mercredi 23 février prochain.

Togo / Litige foncier à Akato Avoémé : Dépossédée de ses terres, la collectivité Avoussou lance une bouteille à la mer…

La collectivité Avoussou broie du noir face au litige foncier qui l’oppose à la famille Massémé. Tout allait tant bien que mal entre ces deux collectivités condamnées à vivre en bonne intelligence sur les 93 hectares situés à Akato Avoémé. Problème, fort d’on ne sait quelles méthodes, la famille Massémé, à la base propriétaire de 39 des 93 hectares, se voit aujourd’hui attribuer les 54 autres hectares qui ont de tout temps appartenu à la collectivité Avoussou. Une situation qui vient pousser dehors tout un village pourtant originaire du Togo, contrairement à la famille Massémé dont les ancêtres ont des origines étrangères. Face à cette impasse sans nom, la collectivité Avoussou ne laisse pourtant pas de faire confiance au droit, à la justice togolaise, et à Faure Gnassingbé. Pour une sortie de crise aussi salutaire qu’efficace.

Le torchon brûle entre la famille Avoussou et la famille Massémé dans la localité Akato Avoémé (située au sud-ouest de la ville de Lomé, près de la frontière Togo-Ghana). Le litige foncier opposant les deux familles en est la raison. Face à la presse le 22 janvier dernier, les membres de la collectivité Avoussou ont exprimé leur désarroi devant les décisions judiciaires qui favorisent la famille Massémé, dont les ancêtres viennent pourtant de l’étranger, mais qui se retrouve aujourd’hui propriétaire des 93 hectares d’Akato Avoémé. Une décision qui dépossède par la même occasion la famille Avoussou dont les 54 hectares ont été reconnus comme siens depuis mai 1998 par les autorités togolaises de l’époque.

La décision de la Cour suprême qui confie les 54 hectares restants à la famille Massémé, contrairement à une première décision rendue et qui reconnaît la possession de ces hectares à la famille Avoussou, vient ainsi mettre en porte-à-faux tout un village aujourd’hui sommé de plier bagage. « Depuis longtemps, il y avait eu une décision de la Cour suprême qui attribue 39 hectares à la famille Massémé, et la famille Avoussou occupe les 54 hectares restants. Mais aujourd’hui, nous nous rendons compte qu’il y a encore une seconde décision de la Cour suprême qui confie les 54 hectares restants à la famille Massémé. Alors que la collectivité Avoussou est originaire d’Akato Avoèmé, mais actuellement ils sont sans village et sans trône royal », a déclaré Hégnon Komlanvi, Porte-parole de la famille Avoussou qui précise que « les 54 hectares restants englobent le village et le trône royal de la collectivité Avoussou ».

Entre sursis et lotissement des terrains

Les 54 hectares aujourd’hui refusés à la famille Avoussou sont pourtant les mêmes qui ont fait l’objet de procès en 2011, et ont été reconnus comme étant ceux de la famille Avoussou, et les 39 autres comme étant ceux de la famille Massémé. Si la situation semble compromise, il existe pourtant un sursis à exécution de l’arrêt n°58/17 rendu le 29 mars 2017 en date du 19 novembre 2021.

Ce sursis, censé calmer les esprits et faire cesser les manœuvres inavouables, a été royalement ignoré par la famille Massémé qui, à en croire Hégnon Komlanvi, « continue d’entraver la justice, de faire des ventes, des constructions sur le terrain, ce que nous déplorons ». « Après la décision de la cour suprême, les familles Massémé ont passé au lotissement de tout le village, y compris la maison royale.

La collectivité Avoussou doit plier bagage actuellement, bien qu’ils soient Togolais. Elle ne sait même pas où aller, c’est là nos soucis », se désole le porte-parole qui interpelle « le chef de l’État, notre instance judiciaire, de bien voir cette situation pour rendre une décision correcte ».

D.K.M.

Source : Le Correcteu

 

 

Togo-Deux prisonniers politiques retrouvent leur liberté