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Arrestation de Adjamagbo-Johnson et Djossou : Retour à la case parti unique.

L’arrestation scandaleuse pour un soi-disant complot des dirigeants politiques de la Dynamique Monseigneur Kpodzro (DMK), Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson et Gérard Djossou, le 28 novembre 2020, est un aveu flagrant du refus du multipartisme par la dictature militaire du clan Gnassingbé.

En l’absence de la démocratie, le multipartisme donne le change et apparaît comme un gage de la conquête future de la liberté et de la démocratie. Ce gage n’est pas un leurre, car le peuple togolais est debout pour arracher ses droits et sa dignité. Ce scénario est le pire des cauchemars pour un régime policier usurpateur qui rêve d’un peuple zombifié pour un règne éternel. Hitler, en Allemagne, avait aussi fait ce rêve délirant. On sait comment il est sorti de son rêve.

Au Togo, depuis que ce peuple a pris ses responsabilités pour affronter ses asservisseurs, ceux-ci n’ont de cesse de casser de l’opposant à tout-va, en toute impunité. La liste des victimes est trop longue pour être étalée ici.

Les Togolais ont assisté à la décapitation du PNP de Tikpi Atchadam, à partir de 2017. La dictature militaire a récupéré Gilchrist Olympio et son UFC. Bien avant ces faits, elle avait débauché des députés du CAR et de l’UTD/CPP, ce dernier parti d’Edem Kodjo rejoindra définitivement le RPT/URINE avec le PDR de Zarifou Ayeva. La décapitation du PNP et les retournements de veste de ceux qui ont été qualifiés de traîtres à la lutte du peuple togolais, n’ont pas été, malheureusement, perçus comme des atteintes à l’existence du multipartisme. Ceux qui insistaient lourdement sur les trahisons étaient indexés comme des extrémistes par des opposants spécialistes du confusionnisme, du flou artistique et du mélange de genres que gênait l’établissement d’une ligne de démarcation claire entre le peuple et les ennemis du peuple.

Tous ces actes criminels de destruction du multipartisme n’ont pas eu l’écho qu’ils méritaient; ils ont été pris à la légère au sein de l’opposition malgré la sonnette d’alarme tirée par la lucidité de certains combattants.

L’arrestation et l’emprisonnement arbitraires du leader du CAR, Agboyibo, était un test organisé par le pouvoir fasciste pour jauger la capacité de réaction de l’opposition démocratique. Hélas ! elle ne put rien faire et ouvrit ainsi la porte à tous les abus des bourreaux du peuple. J’avais attiré, en vain, l’attention sur les arrestations arbitraires des dirigeants du PNP, mais certains s’en moquaient éperdument, englués dans les querelles de dominance au sein de l’opposition. J’avais prédit que la purge continuerait tant que le pouvoir sera sûr de ne courir aucun risque. Nous y voici.

L’opposition a eu la négligence criminelle d’oublier ses propres manifestants anonymes incarcérés pour avoir exigé la liberté et la fin d’un régime criminel. C’est très grave et irresponsable. Ces excès de négligences constituent une grave faiblesse que la dictature exploite contre les forces démocratiques affaiblies par les batailles internes de chiffonniers. C’est l’expression d’une absence de pensée stratégique et d’une complaisance inadmissible vis-à-vis du régime militaire. On ne prend rien au sérieux, comme la fuite d’Agbeyomé Kodjo, traqué pour avoir réclamé sa victoire à la présidentielle. Tant que ça n’arrive qu’aux autres, on s’en fiche ou en s’en réjouit. Et voici que le régime policier vient d’arrêter, Kafui Adjamagbo-Johnson, une figure majeure de cette opposition malade de ses propres divisions.

L’heure est grave. C’est le moment de reprendre la mobilisation avec l’objectif de la libération de tous les prisonniers politiques sans exception.

Cette arrestation gravissime d’un leader politique est l’occasion où jamais du rachat des partis politiques discrédités de l’opposition démocratique.

Mesdames, messieurs les dirigeants de l’opposition, le peuple vous observe ! Allez-vous abandonner vos camarades de lutte dans les fers au nom de vos guéguerres malsaines ?

Demain, à qui le tour ?

Nos petits espaces de liberté sont de plus en plus précaires et ne tiennent plus qu’à un fil très mince.

Exigeons tous la libération de tous nos prisonniers politiques sans exception pour empêcher le retour ignominieux du parti unique monarcho-fasciste !

Ayayi Togoata Apedo-Amah
L’arrestation scandaleuse pour un soi-disant complot des dirigeants politiques de la Dynamique Monseigneur Kpodzro (DMK), Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson et Gérard Djossou, le 28 novembre 2020, est un aveu flagrant du refus du multipartisme par la dictature militaire du clan Gnassingbé.

En l’absence de la démocratie, le multipartisme donne le change et apparaît comme un gage de la conquête future de la liberté et de la démocratie. Ce gage n’est pas un leurre, car le peuple togolais est debout pour arracher ses droits et sa dignité. Ce scénario est le pire des cauchemars pour un régime policier usurpateur qui rêve d’un peuple zombifié pour un règne éternel. Hitler, en Allemagne, avait aussi fait ce rêve délirant. On sait comment il est sorti de son rêve.

Au Togo, depuis que ce peuple a pris ses responsabilités pour affronter ses asservisseurs, ceux-ci n’ont de cesse de casser de l’opposant à tout-va, en toute impunité. La liste des victimes est trop longue pour être étalée ici.

Les Togolais ont assisté à la décapitation du PNP de Tikpi Atchadam, à partir de 2017. La dictature militaire a récupéré Gilchrist Olympio et son UFC. Bien avant ces faits, elle avait débauché des députés du CAR et de l’UTD/CPP, ce dernier parti d’Edem Kodjo rejoindra définitivement le RPT/URINE avec le PDR de Zarifou Ayeva. La décapitation du PNP et les retournements de veste de ceux qui ont été qualifiés de traîtres à la lutte du peuple togolais, n’ont pas été, malheureusement, perçus comme des atteintes à l’existence du multipartisme. Ceux qui insistaient lourdement sur les trahisons étaient indexés comme des extrémistes par des opposants spécialistes du confusionnisme, du flou artistique et du mélange de genres que gênait l’établissement d’une ligne de démarcation claire entre le peuple et les ennemis du peuple.

Tous ces actes criminels de destruction du multipartisme n’ont pas eu l’écho qu’ils méritaient; ils ont été pris à la légère au sein de l’opposition malgré la sonnette d’alarme tirée par la lucidité de certains combattants.

L’arrestation et l’emprisonnement arbitraires du leader du CAR, Agboyibo, était un test organisé par le pouvoir fasciste pour jauger la capacité de réaction de l’opposition démocratique. Hélas ! elle ne put rien faire et ouvrit ainsi la porte à tous les abus des bourreaux du peuple. J’avais attiré, en vain, l’attention sur les arrestations arbitraires des dirigeants du PNP, mais certains s’en moquaient éperdument, englués dans les querelles de dominance au sein de l’opposition. J’avais prédit que la purge continuerait tant que le pouvoir sera sûr de ne courir aucun risque. Nous y voici.

L’opposition a eu la négligence criminelle d’oublier ses propres manifestants anonymes incarcérés pour avoir exigé la liberté et la fin d’un régime criminel. C’est très grave et irresponsable. Ces excès de négligences constituent une grave faiblesse que la dictature exploite contre les forces démocratiques affaiblies par les batailles internes de chiffonniers. C’est l’expression d’une absence de pensée stratégique et d’une complaisance inadmissible vis-à-vis du régime militaire. On ne prend rien au sérieux, comme la fuite d’Agbeyomé Kodjo, traqué pour avoir réclamé sa victoire à la présidentielle. Tant que ça n’arrive qu’aux autres, on s’en fiche ou en s’en réjouit. Et voici que le régime policier vient d’arrêter, Kafui Adjamagbo-Johnson, une figure majeure de cette opposition malade de ses propres divisions.

L’heure est grave. C’est le moment de reprendre la mobilisation avec l’objectif de la libération de tous les prisonniers politiques sans exception.

Cette arrestation gravissime d’un leader politique est l’occasion où jamais du rachat des partis politiques discrédités de l’opposition démocratique.

Mesdames, messieurs les dirigeants de l’opposition, le peuple vous observe ! Allez-vous abandonner vos camarades de lutte dans les fers au nom de vos guéguerres malsaines ?

Demain, à qui le tour ?

Nos petits espaces de liberté sont de plus en plus précaires et ne tiennent plus qu’à un fil très mince.

Exigeons tous la libération de tous nos prisonniers politiques sans exception pour empêcher le retour ignominieux du parti unique monarcho-fasciste !

Ayayi Togoata Apedo-Amah