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10 nouvelles arrestations dans la fameuse affaire d’insurrection

Après l’interpellation et la présentation à la presse de 18 personnes impliquées dans l’affaire de la révolution dite manquée du 23 novembre dernier, le ministre de la Sécurité et de la Protection civile parle de l’arrestation de 10 autres individus.

Hier lundi à Lomé, trois ministres du gouvernement (Sécurité et Protection civile ; Administration territoriale, de la Décentralisation et des Collection locales ; Droits de l’Homme) ont rencontré le corps diplomatique accrédité au Togo. Objectif, expliquer aux diplomates, ce qui a été préparé et comment les assaillants comptaient mener leur révolution qui sera finalement un échec.

Dans son intervention, Yark Damehame parle de l’interpellation de 10 autres personnes impliquées dans ce dossier. En effet, précise-t-il, « à ce jour, nous sommes à 28 personnes sous les verrous. Elles seront traduites en justice pour répondre de leurs actes. Les investigations se poursuivent car c’est une plateforme sur laquelle ils sont nombreux ».

Ont participé à cette rencontre, côté corps diplomatique, Eric Stromayer (USA), Chao Weidong (Chine), Marc Vizy (France), Garba Lompo (représentant permanent de la CEDEAO), Damien Mama (Coordonnateur résident du système des nations unies au Togo)…

« Tigre révolution », le nom du groupe destiné à l’insurrection, selon le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, a été créé et dirigé par un certain Master Tiger. Celui-ci est Togolais résident en Belgique. Il est aidé dans ses œuvres par un gendarme ayant déserté l’armée togolaise.

Tous ceux qui ont été arrêtés se retrouveraient sur une plateforme dont ils connaîtraient l’objectif, assure cette autorité politique. Il appartiendra à la Justice de situer les responsabilités des uns et des autres.

« Nous disons bien que c’est une plateforme et tant que vous faites partie de cette plateforme, vous êtes impliqués car vous connaissez bien les idéologies de la plateforme. Maintenant, il appartient à la justice d’apprécier votre degré d’implication et d'en juger », ajoute le Général Yark.

Le même ministre souligne que « le gouvernement n'a aucune intention de restreindre la liberté de manifestation ou de circulation ». Néanmoins, laisse-t-il entendre, « il est aussi de son devoir de prendre les dispositions pour prévenir tout acte de violence dont il a confirmation après recoupements ».

Dans la nuit du 22 au 23 novembre 2019, un groupe de personnes ont posé des actes violents à Lomé et à Sokodé. Bilan : La mort d’un gendarme des suites de ses blessures et la disparition de 4 armes AK47, selon les autorités togolaises.

A.H.

 

 

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